méfaits des réseaux sociaux

Les méfaits des réseaux sociaux sur la santé mentale : résultat d’étude

89% des utilisateurs de réseaux sociaux pensent que les réseaux sociaux sont néfastes pour leur santé mentale, selon une étude de la fondation Cybersmile. L’organisation a récemment révélé les résultats de son étude biannuelle au sujet de l’impact de l’utilisation des réseaux sociaux sur les utilisateurs de 16 à 24 ans.

L’étude ‘Digital Wellbeing 2022’ a questionné 1000 participants âgés de 16 à 24 au Royaume-Uni avec une série de questions portant sur la manière dont les réseaux sociaux les affectent. D’importants sujets tels que la santé mentale, l’image de soi, les comparaisons sociales, l’absorption d’informations négatives, l’addiction aux réseaux sociaux et bien d’autres ont été explorés dans ce projet de recherche.

Holly H, ambassadeur officiel de Cybersmile dit :  « Je me sens chanceuse de pouvoir être moi-même et exprimer mes sentiments sur les réseaux sociaux. Il est incroyable de voir tant de personnes différentes du monde entier, pour se connecter à elles et partager des expériences. La plupart du temps, c’est une bonne expérience, mais de temps à autres, internet peut être difficile à vivre. Il est important de demander de l’aide si vous avez des difficultés, car la santé mentale et le bien-être sont très importants. Parlez à vos amis ou votre famille de vos sentiments ou contactez l’équipe extraordinaire de Cybersmile pour obtenir de l‘aide ».

L’étude a été menée pour mieux comprendre la relation de la génération Z avec les réseaux sociaux et la manière dont cela affecte leur image de soi, leur vie et leur bien-être personnel. Les résultats de l’étude seront utilisés pour s’assurer que Cybersmile continue de fournir les conseils, les informations et les services de soutien les plus utiles et efficaces.

Dan Raisbeck, Co-fondateur de la fondation Cybersmile dit : « Notre rapport de l’étude Digital Wellbeing 2022 offre de nouvelles connaissances importantes au sujet de l’impact de l’utilisation des réseaux sociaux sur la vie quotidienne d’une génération entière. Avec des technologies en évolution et des temps de rétention grandissant des plateformes, les utilisateurs de la génération Z sont plus affectés que jamais. Ces trouvailles offrent à Cybermsile des informations précieuses sur le bien-être ‘en ligne’ des 16-24 ans au Royaume-Uni et joueront un rôle clé pour nous aider à personnaliser nos ressources de soutien, développer de nouveaux supports d’information et créer des campagnes de sensibilisation efficaces ».

L’engagement de Cybersmile à en apprendre davantage sur la relation qu’a la génération Z avec les réseaux sociaux a été soutenu par le membre du comité consultatif Dr.Barbara Mariposa, médecin formé en psychiatrie et santé publique ayant publié plusieurs livres.

Le Dr Mariposa déclare : « les résultats de l’étude Digital Wellbing 2022 sont frappants et soulignent l’importance vitale d’informer les plus jeunes pour une utilisation sûre et respectueuse des réseaux sociaux. Les versions ‘éditées’ de la réalité sur les réseaux sociaux montrent des corps et mondes parfaits, ce qui a pour 9 participants sur 10 à l’étude un impact négatif sur leur image de soi et leur vie. Les jeunes sont concernés à juste titre par l’addiction et l’anxiété, le temps passé à ne pas étudier et les méfaits de ce temps sur les bases du soin de soin que son l’activité physique et la nutrition saine. Le rapport de l’étude met en avant les dommages bien réels que l’utilisation déséquilibrée des plateformes de réseaux sociaux peut causer ».

L’étude a été conduit par Censuswide pour le compte de Cybersmile en Angleterre, Pays de Galles, Ecosse et dans le nord de l’Irlande. Les données régionales offrent des informations et comparaisons intéressantes pour les villes majeures à travers le Royaume-Uni (Belfast, Birmingham, Brighton, Bristol, Cardiff, Edinburgh, Glasgow, Leeds, Liverpool, London, Manchester, Newcastle, Norwich, Nottingham, Plymouth, Sheffield and Southampton).

L’influenceuse de la génération Z Amazing Arabella déclaire : « Il peut parfois être difficile pour nous de comprendre la différence entre le monde réel et le monde digital parce qu’on devient souvent absorbé par la réalité en pixels. La manière dont on prend soin de soi, dont on utilise internet de manière productive et dont on communique avec est clé. L’information devrait être apportée aux plus jeunes pour encourage l’équilibre et la connaissance tout en ayant les signes d’alerte en tête et en sachant quoi faire dans ces cas ».

Voici quelques résultats clés de l’étude sur les méfaits des réseaux sociaux sur la santé mentale :

  • 46 % des participants ont indiqué que les médias sociaux leur donnent envie de changer définitivement une partie de leur corps par la chirurgie.
  • 87 % des participants ont indiqué que le contenu des médias sociaux les incite à être parfaits.
  • 85 % des participants ont indiqué que les médias sociaux ont un impact négatif sur leur propre corps.
  • 89 % des participants ont indiqué que les médias sociaux nuisent à leur santé mentale.
  • 77 % des participants ont indiqué que les médias sociaux nuisent à leur santé physique.
  • 89 % des participants ont indiqué qu’ils étaient insatisfaits de leur vie lorsqu’ils la comparent à d’autres sur les médias sociaux.
  • 86 % des participants ont indiqué que l’utilisation des médias sociaux les rend anxieux.
  • 32 % des participants ont indiqué qu’ils se sentaient dépendants des mauvaises nouvelles en ligne.
  • 33 % des participants ont indiqué qu’ils ne se sentaient pas en sécurité pour partager leurs opinions en ligne.
  • 44 % des participants ont indiqué qu’ils s’inquiétaient d’avoir une dépendance aux médias sociaux.
  • 52 % des participants ont indiqué qu’ils se sentent mieux lorsqu’ils passent moins de temps sur les médias sociaux.
  • 51 % des participants ont indiqué que le temps passé en ligne nuit à leur sommeil.
  • 32 % des participants ont indiqué que le temps qu’ils passent en ligne nuit à leur alimentation.
  • 32 % des participants ont indiqué que le temps qu’ils passent en ligne nuit à leur exercice.
  • 40 % des participants ont indiqué que le temps qu’ils passent en ligne nuit à leur étude.

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