Mort des pop-ups sur mobile : les alternatives

Ces dernières années, Google a montré que la navigation des internautes sur support mobile était privilégiée (expérience de l’utilisateur). Des algorithmes ont donc été développés pour encourager les sites web à respecter certaines normes.

Exemple : Mobilegeddon a examiné la compatibilité d’un site web mobile, mais aussi la compatibilité des photos, des tailles de polices d’écritures et plus. Google AMP est un outil ‘open source’ crée par Google pour rendre l’expérience de l’utilisateur sur support mobile plus rapide et plus efficace.

L’annonce du dernier algorithme de Google, qui pénalise les sites utilisant des fenêtres publicitaires ‘pop-ups’, suit la ligne directrice des changements récents. Selon le blog du webmaster, Google prévoit deux changements majeurs :

1- En 2014, Google introduit le label compatible-mobile, qui indique que le site web présent dans les résultats de recherche et optimisé pour les supports de navigation mobiles. Ce label était accordé aux sites permettant aux internautes de lire le contenu sans avoir à zoomer et dans lesquels les boutons étaient correctement espacés. Deux ans plus tard, Google découvre que 85% des résultats de recherche sont ‘mobile-friendly’. Cela veut dire que Google laisse tomber le label compatible mobile et classera désormais les sites à l’aide d’un algorithme spécifiquement conçu pour évaluer la compatibilité mobile.

2- L’autre changement, et l’un des aspect importants de cet algorithme, est bien-évidemment l’expérience de l’utilisateur. Google : « Nous avons récemment vu beaucoup d’exemples de pages internet imposant des interstitiels intrusifs aux utilisateurs. Bien que le contenu sous-jacent soit présent sur la page et disponible pour l’indexation par Google, le contenu peut être obscurci par un interstitiel. Cela frustre les utilisateurs car il ne peuvent pas accéder facilement au contenu qu’ils attendent en effectuant une recherche. »

Cela veut dure que les sites contenant des ‘pop-ups’ (ou interstitiels) entachent la navigation de l’internaute, en particulier sur les supports mobiles dont la taille de l’écran est réduite. Les sites concernés seront donc pénalisés et n’apparaîtront plus dans les premiers résultats de recherche.

Quelles sont désormais les méthodes acceptées / pénalisées ?

Voici ce qui, selon Google, peut compliquer l’accès au contenu par l’internaute :

  • Faire apparaître un ‘pop-ups’ qui couvre le contenu principal, soit d’emblée, soit après avoir parcouru quelques pages.
  • Les interstitiels devant être écartés par l’utilisateur pour pouvoir accéder au contenu principal.
  • L’utilisation d’une mise page où la moitié de la page est similaire à un interstitiel, et où le contenu est à moitié dissimulé.

Voici une liste d’exemples qui ne seront pas affectés par les changements

  • Les interstitiels qui apparaissent en raison d’obligation légales tels les vérifications d’âge.
  • Les cadres d’identification où le contenu n’est pas publiquement indexable, il s’agit du contenu privé comme l’adresse e-mail par exemple.
  • Les bannières qui occupent un espace raisonnable et qui disparaissent facilement. Exemples : les bannières d’installation des applications Safari et Chrome qui utilisent un espace adéquat.

Ce changement est prévu pour le 10 janvier 2017.

Qu’est-il possible d’utiliser maintenant ?

Nous comprenons tous que l’appel à action est une technique de marketing et qu’elle permet la conversion ‘on-site’. Les utilisateurs y sont habitués lorsqu’ils parcourent du contenu. Comment faire pour susciter l’engagement par le contenu sans faire appel aux ‘pop-ups’ désormais pénalisants ?

Il existe encore certains interstitiels autorisés, ceux-ci doivent simplement être moins intrusifs. Il existe de nombreuses manière d’engager l’internaute :

Liens hypertextes

Il existe certains cas où les liens hypertexte peuvent fonctionner aussi bien que les appels à action. Ceux-ci sont différents du simple lien qui mène vers un produit ou une page. Afin de remplacer le ‘pop-ups’ qui générait auparavant des ‘leads’, vous devez faire en sorte que ces liens hypertexte pointent vers une page atterrissage.

Cela peut être aussi simple que : « Abonnez-vous à notre newsletter pour connaitre les dernières actualités et promotions », avec un lien sur les mots ‘abonnez-vous’.

Panneaux

Ceux-ci peuvent être utilisés de la même manière qu’une bannière, mais ils sont moins intrusifs pour l’utilisateur et tendent à se fondre dans le reste du contenu plus naturellement. L’important avec les panneaux est de respecter les recommandations de Google pour les bannières : assurez-vous que le texte et les images soient facilement lisibles sur support mobile.

L’expérience de l’utilisateur prime

Ces changement vont faire mal aux entreprises qui dépendent des publicités pour survivre, notre travail de marketing web est de faciliter la navigation de l’internaute, et non pas de la compliquer. Comme Google, nous devons nous concentrer sur ce qui fait que l’internaute apprécie un site, et non pas sur le trafic et les taux de conversion.